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abondamment, leur empressement à contempler le Soleil par tous les endroits d’où ils peuvent l’appercevoir, ne me laisseroient pas douter que cette réjouissance ne se fît en l’honneur de l’Astre Divin, si la conduite du Cacique étoit conforme à celle des autres.

Mais, loin de prendre part à la joie publique, depuis la faute que j’ai commise, il n’en prend qu’à ma douleur. Son zèle est plus respectueux, ses soins plus assidus,

    diens font une boisson forte & salutaire ; ils en présentent au Soleil les jours de ses fêtes, & ils en boivent jusqu’à l’yvresse après le sacrifice. Voyez l’Hist. des Incas t. 2. p. 151.