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sur mon être, quelle priere auroit-il à me faire ?
Cette Nation ne seroit-elle point idolâtre ? Je n’ai encore vû faire aucune adoration au Soleil ; peut-être prennent-ils les femmes pour l’objet de leur culte. Avant que le Grand Mauco-Capa[1] eût apporté sur la terre les volontés du Soleil, nos Ancêtres divinisoient tout ce qui les frappoit de crainte ou de plaisir : peut-être ces Sauvages n’éprouvent-ils ces deux sentimens que pour les femmes.
Mais, s’ils m’adoroient, ajouteroient-ils à mes malheurs l’affreu-
- ↑ Premier Législateur des Indiens. V. l’Histoire des Incas.