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reprit à l’instant : foible, mourante & ne prononçant que des paroles qui n’étoient point entendues, pouvois-je l’en empêcher ? Il la garda, mon cher Aza, tout autant qu’il voulut, & depuis ce tems, il faut que je la lui donne moi-même plusieurs fois par jour, si je veux éviter des débats qui tournent toujours à mon désavantage.

Cette espéce de cérémonie[1] me paroît une superstition de ces peuples : j’ai crû remarquer que l’on y trouvoit des rapports avec mon mal ; mais il faut apparemment être de leur Nation pour en

  1. Les Indiens n’avoient aucune connoissance de la Médecine.