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me jeunesse, qui retardoit notre union, étoit flatteuse pour mon cœur ! Combien les deux années qui se sont écoulées t’ont paru longues, & cependant que leur durée a été courte ! Hélas, le moment fortuné étoit arrivé ! quelle fatalité l’a rendu si funeste ? Quel Dieu punit ainsi l’innocence & la vertu ? ou quelle Puissance infernale nous a séparés de nous-mêmes ? L’horreur me saisit, mon cœur se déchire, mes larmes inondent mon ouvrage. Aza ! mon cher Aza !…