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pérance à te voir tous les jours, à t’adorer, à t’offrir des vœux comme à lui.

C’est toi, mon aimable Aza, c’est toi qui comblas mon ame de délices en m’apprenant que l’auguste rang de ton épouse m’associeroit à ton cœur, à ton trône, à ta gloire, à tes vertus ; que je jouirois sans cesse de ces entretiens si rares & si courts au gré de nos desirs, de ces entretiens qui ornoient mon esprit des perfections de ton ame, & qui ajoutoient à mon bonheur la délicieuse espérance de faire un jour le tien.

Ô, mon cher Aza combien ton impatience contre mon extrê-