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Vous me donnerez quelque connoissance de vos sciences & de vos arts ; vous goûterez le plaisir de la supériorité ; je le reprendrai en développant dans votre cœur des vertus que vous n’y connoissez pas. Vous ornerez mon esprit de ce qui peut le rendre amusant, vous jouïrez de votre ouvrage ; je tâcherai de vous rendre agréables les charmes naïfs de la simple amitié, & je me trouverai heureuse d’y réussir.

Céline en nous partageant sa tendresse répandra dans nos entretiens la gaieté qui pourroit y manquer : que nous resteroit-il à desirer ?

Vous craignez en vain que la