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après m’avoir donné lieu d’esperer que je n’aurois plus à combattre une passion qui m’afflige, vous vous livrez plus que jamais à sa violence.
À quoi bon affecter une déférence pour moi que vous démentez au même instant ? Vous me demandez la permission de me voir, vous m’assurez d’une soumission aveugle à mes volontés, & vous vous efforcez de me convaincre des sentimens qui y sont les plus opposés, qui m’offensent, enfin que je n’approuverai jamais.
Mais puisqu’un faux espoir vous séduit, puisque vous abusez de ma confiance & de l’état de mon ame, il faut donc vous dire quel-