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ce où il m’annonça mon malheur, où il me rendit mes Lettres, jusqu’à son ombre effacée d’un lambris où je l’avois vu se former, tout faisoit chaque jour de nouvelles plaies à mon cœur.

Ici je ne vois rien qui ne me rappelle les idées agréables que j’y reçus à la premiere vue ; je n’y retrouve que l’image de votre amitié & de celle de votre aimable sœur.

Si le souvenir d’Aza se présente à mon esprit, c’est sous le même aspect où je le voyois alors. Je crois y attendre son arrivée. Je me prête à cette illusion autant qu’elle m’est agréable ; si elle me quitte, je prends des Livres, je lis d’a-