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cablante léthargie où me plongea le départ d’Aza, le premier desir que m’inspira la nature fut de me retirer dans la solitude que je dois à votre prévoyante bonté : ce ne fut pas sans peine que j’obtins de Céline la permission de m’y faire conduire ; j’y trouve des secours contre le désespoir que le monde & l’amitié même ne m’auroient jamais fournis. Dans la maison de votre sœur ses discours consolans ne pouvoient prévaloir sur les objets qui me retraçoient sans cesse la perfidie d’Aza.

La porte par laquelle Céline l’amena dans ma chambre le jour de votre départ & de son arrivée ; le siége sur lequel il s’assit, la place