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tale vous a éloigné de moi ? Vous m’eussiez secourue ; ce que n’a pû faire le désordre de mon désespoir, votre raison capable de persuader, l’auroit obtenu ; peut-être Aza seroit encore ici. Mais, ô Dieux ! déjà arrivé en Espagne au comble de ses vœux… Regrets inutiles, désespoir infructueux, douleur, accable-moi.

Ne cherchez point, Monsieur, à surmonter les obstacles qui vous retiennent à Malthe, pour revenir ici. Qu’y feriez-vous ? fuyez une malheureuse qui ne sent plus les bontés que l’on a pour elle, qui s’en fait un supplice, qui ne veut que mourir.