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LETTRE DEUXIÉME.



Que l’arbre de la vertu, mon cher Aza, répande à jamais son ombre sur la famille du pieux Citoyen qui a reçu sous ma fenêtre le mystérieux tissu de mes pensées, & qui l’a remis dans tes mains ! Que Pachammac[1] prolonge ses années, en récompense de son adresse à faire passer jusqu’à moi les plaisirs divins avec ta réponse.

Les trésors de l’Amour me sont

  1. Le Dieu créateur, plus puissant que le Soleil.