Page:Graffigny - Lettres d'une Péruvienne.djvu/315

Cette page a été validée par deux contributeurs.

en examiner, disoit-il, les défauts, & faire voir à Déterville que son goût n’étoit pas aussi sûr qu’il s’en flattoit.

Te l’avouerai-je, mon cher Aza, tout ce qui s’offrit à mon passage me parut prendre une nouvelle forme ; les fleurs me sembloient plus belles, les arbres plus verds, la simétrie des jardins mieux ordonnée.

Je trouvai la maison plus riante, les meubles plus riches, les moindres bagatelles m’étoient devenues intéressantes.

Je parcourus les appartemens dans une yvresse de joie, qui ne me permettoit pas de rien examiner ; le seul endroit où je m’arrêtai,