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de tout cela ne vous est agréable.

Ah, mon aimable amie ! m’écriai-je, en me jettant dans ses bras. Je sens trop vivement des soins si généreux pour vous exprimer ma reconnoissance ; il ne me fut possible de prononcer que ce peu de mots ; j’avois senti d’abord l’importance d’un tel service. Touchée, attendrie, transportée de joie en pensant au plaisir que j’aurois de te consacrer cette charmante demeure ; la multitude de mes sentimens en étouffoit l’expression. Je faisois à Céline des caresses qu’elle me rendoit avec la même tendresse ; & après m’avoir donné le tems de me remettre, nous allâmes re-