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Vous la verrez, me répondit-elle, mais comme des affaires importantes l’appellent ailleurs pour toute la journée, elle m’a chargée de vous engager à faire les honneurs de chez elle pendant son absence. Alors, ajouta-t-elle en riant, voyons comment vous vous en tirerez ? J’entrai volontiers dans la plaisanterie ; je repris le ton sérieux pour copier les complimens que j’avois entendu faire en pareil cas, & l’on trouva que je m’en acquittai assez bien.

Après s’être amusée quelque tems de ce badinage, Céline me dit : tant de politesse suffiroit à Paris pour nous bien recevoir ; mais, Madame, il faut quelque