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ne me procuroit les moyens de m’instruire plus particulierement des usages de ce pays.

À mon arrivée en France, n’entendant pas la langue, je ne pouvois juger que sur les dehors ; peu instruite dans la maison religieuse, je ne l’ai guère été davantage à la campagne, où je n’ai vu qu’une société particuliere, dont j’étois trop ennuiée pour l’éxaminer. Ce n’est qu’ici, où répandue dans ce que l’on appelle le grand monde, je vois la nation entiere.

Les devoirs que nous rendons, consistent à entrer en un jour dans le plus grand nombre de maisons qu’il est possible pour y ren-