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en quelque façon séparée de lui.

Nous sommes à Paris depuis quinze jours ; je demeure avec Céline dans la maison de son mari, assez éloignée de celle de son frère, pour n’être point obligée à le voir à toute heure. Il vient souvent y manger ; mais nous menons une vie si agitée, Céline & moi, qu’il n’a pas le loisir de me parler en particulier.

Depuis notre retour, nous employons une partie de la journée au travail pénible de notre ajustement, & le reste à ce que l’on appelle rendre des devoirs.

Ces deux occupations me paroîtroient aussi infructueuses qu’elles sont fatiguantes, si la derniere