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LETTRE VINGT-NEUF.


J’Avois grand tort, mon cher Aza, de desirer si vivement un entretien avec Déterville. Hélas ! il ne m’a que trop parlé ; quoique je désavoue le trouble qu’il a excité dans mon ame, il n’est point encore effacé.

Je ne sçais quelle sorte d’impatience se joignit hier à ma tristesse accoutumée. Le monde & le bruit me devinrent plus importuns qu’à l’ordinaire : jusqu’à la tendre satisfaction de Céline & de son Époux, tout ce que je voyois, m’inspiroit une indignation appro-