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me fuir. Je sens un desir violent de l’obliger à me parler, & la crainte de réveiller ses plaintes & ses regrets, me retient.

Céline toute occupée de son nouvel Époux, ne m’est d’aucun secours, le reste de la compagnie ne m’est point agréable ; ainsi, seule au milieu d’une assemblée tumultueuse, je n’ai d’amusement que mes pensées, elles sont toutes à toi, mon cher Aza ; tu seras à jamais le seul confident de mon cœur, de mes plaisirs, & de mon bonheur.

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