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LETTRE VINGT-HUIT.



C’Est vainement, mon cher Aza, que j’ai employé les prieres, les plaintes, les instances pour ne point quitter ma retraite. Il a fallu céder aux importunités de Céline. Nous sommes depuis trois jours à la campagne, où son mariage fut célébré en y arrivant.

Avec quelle peine, quel regret, quelle douleur n’ai-je pas abandonné les chers & précieux ornemens de ma solitude ; hélas ! à peine ai-je eu le tems d’en jouir, & je ne vois rien ici qui puisse me dédommager.