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Autels ; je les couvris de respectueux baisers, je les arrosai de mes larmes, je ne pouvois m’en arracher, j’avois oublié jusqu’à la présence de Céline ; elle me tira de mon yvresse, en me donnant une Lettre qu’elle me pria de lire.

Toujours remplie de mon erreur, je la crus de toi, mes transports redoublerent ; mais quoique je la déchifrasse avec peine, je connus bientôt qu’elle étoit de Déterville.

Il me fera plus aisé, mon cher Aza, de te la copier, que de t’en expliquer le sens.