Page:Graffigny - Lettres d'une Péruvienne.djvu/259

Cette page a été validée par deux contributeurs.

être de nouveaux dons de Déterville. Je murmurois déjà en secret, lorsque Céline me dit, en me présentant des clefs : ouvrez, Zilia, ouvrez sans vous effaroucher, c’est de la part d’Aza.

La vérité que j’attache inséparablement à ton idée, ne me laissa point le moindre doute ; j’ouvris avec précipitation, & ma surprise confirma mon erreur, en reconnoissant tout ce qui s’offrit à ma vue pour des ornemens du Temple du Soleil.

Un sentiment confus, mêlé de tristesse & de joie, de plaisir & de regret, remplit tout mon cœur. Je me prosternai devant ces restes sacrés de notre culte & de nos