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LETTRE VINGT-CINQ.



QUe la prudence est quelquefois nuisible, mon cher Aza ! j’ai resisté long-tems aux puissantes instances que Déterville m’a fait faire de lui accorder un moment d’entretien. Hélas ! je fuyois mon bonheur. Enfin, moins par complaisance que par lassitude de disputer avec Céline, je me suis laissée conduire au Parloir. À la vue du changement affreux qui rend Déterville presque méconnoissable, je suis restée interdite, je me repentois déja de ma démarche, j’attendois, en tremblant,