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remords ne la troubloit ; à présent je ne puis penser, sans une sorte de mépris pour moi-même, que je rends malheureuses deux personnes auxquelles je dois la vie ; que je trouble le repos dont elles jouiroient sans moi, que je leur fais tout le mal qui est en mon pouvoir, & cependant je ne puis ni ne veux cesser d’être criminelle. Ma tendresse pour toi triomphe de mes remords. Aza, que je t’aime !

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