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LETTRE VINGT-QUATRE.



JE pourrois encore appeller une absence le tems qui s’est écoulé, mon cher Aza, depuis la derniere fois que je t’ai écrit.

Quelques jours après l’entretien que j’eus avec Déterville, je tombai dans une maladie, que l’on nomme la fiévre. Si (comme je le crois) elle a été causée par les passions douloureuses qui m’agiterent alors, je ne doute pas qu’elle n’ait été prolongée par les tristes réflexions dont je suis occupée, & par le regret d’avoir perdu l’amitié de Céline.