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LETTRE VINGT-TROIS.



JE crois, mon cher Aza, qu’il n’y a que la joie de te voir qui pourroit l’emporter sur celle que m’a causé le retour de Déterville ; mais comme s’il ne m’étoit plus permis d’en goûter sans mélange, elle a été bientôt suivie d’une tristesse qui dure encore.

Céline étoit hier matin dans ma chambre quand on vint mistérieusement l’appeller, il n’y avoit pas longtems qu’elle m’avoit quittée, lorsqu’elle me fit dire de me rendre au Parloir ; j’y courus :