Page:Graffigny - Lettres d'une Péruvienne.djvu/203

Cette page a été validée par deux contributeurs.


LETTRE VINGT-DEUX.



J’avois compté, mon cher Aza, me faire un ami du Savant Cusipata, mais une seconde visite qu’il m’a faite a détruit la bonne opinion que j’avois prise de lui, dans la premiere ; nous sommes déjà brouillés.

Si d’abord il m’avoit paru doux & sincère, cette fois je n’ai trouvé que de la rudesse & de la fausseté dans tout ce qu’il m’a dit.

L’esprit tranquille sur les intérêts de ma tendresse, je voulus satisfaire ma curiosité sur les hom-