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m’explique ce qu’elle en sçait, & j’en compose des idées que je crois justes.

Quelques-uns de ces Livres apprennent ce que les hommes ont fait, & d’autres ce qu’ils ont pensé. Je ne puis t’exprimer, mon cher Aza, l’excellence du plaisir que je trouverois à les lire, si je les entendois mieux, ni le desir extrême que j’ai de connoître quelques-uns des hommes divins qui les composent. Puisqu’ils sont à l’ame ce que le Soleil est à la terre, je trouverois avec eux toutes les lumières, tous les secours dont j’ai besoin, mais je ne vois nul espoir d’avoir jamais cette satisfaction. Quoique Céline lise