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possible que l’on s’effrayât de la présence de ce qu’on aime.

Je pourrois encore, mon cher Aza, te faire part de beaucoup d’autres remarques que j’ai faites ; mais hélas ! je vois la fin de mes cordons, j’en touche les derniers fils, j’en noue les derniers nœuds ; ces nœuds qui me sembloient être une chaîne de communication de mon cœur au tien, ne sont déjà plus que les tristes objets de mes regrets. L’illusion me quitte, l’affreuse vérité prend sa place, mes pensées errantes, égarées dans le vuide immense de l’absence, s’anéantiront désormais avec la même ra-