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J’ai une infinité d’autres raretés plus extraordinaires encore, mais n’étant point à notre usage, je ne trouve dans notre langue aucuns termes qui puissent t’en donner l’idée.

Je te garde soigneusement tous ces dons, mon cher Aza ; outre le plaisir que j’aurai de ta surprise, lorsque tu les verras, c’est qu’assurément ils sont à toi. Si le Cacique n’étoit soumis à ton obéissance, me payeroit-il un tribut qu’il sçait n’être dû qu’à ton rang suprême ? Les respects qu’il m’a toujours rendus m’ont fait penser que ma naissance lui étoit connue. Les présens dont il m’honore me persuadent sans aucun doute, qu’il