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Autant que j’en puis juger par le tems que nous avons employé à traverser cette ville, & par le grand nombre d’habitans dont les rues sont remplies, elle contient plus de monde que n’en pourroient rassembler deux ou trois de nos Contrées.

Je me rappelle les merveilles que l’on m’a racontées de Quitu ; je cherche à trouver ici quelques traits de la peinture que l’on m’a faite de cette grande ville ; mais, hélas ! quelle différence !

Celle-ci contient des ponts, des rivieres, des arbres, des campagnes ; elle me paroît un univers plûtôt qu’une habitation particuliere. J’essayerois en vain de te