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nous allions changer de demeure. En effet, le Cacique après être sorti & rentré plusieurs fois, vint me prendre par la main ; je me laissai conduire, en rêvant toujours à ce qui s’étoit passé, & en cherchant à démêler si le changement de lieu n’en étoit pas une suite.

À peine eus-je passé la derniere porte de la maison, qu’il m’aida à monter un pas assez haut, & je me trouvai dans une petite chambre où l’on ne peut se tenir debout sans incommodité ; mais nous y fûmes assis fort à l’aise, le Cacique, la China & moi ; ce petit endroit est agréablement meublé, une fenêtre de chaque côté l’éclaire suffisamment, mais il n’y