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ravagé la Judée (Sophonie 3, 6) ; on leur donne le nom de Gog, du pays de Magog, c'est-à-dire du Caucase.

[231] Il est hors de doute que le livre trouvé dans le temple sous le règne de Josias, le livre d'alliance qui fit une si forte impression sur ce roi, était le Deutéronome ou cinquième livre de Moïse. C'est aussi l'opinion du Talmud, qui d'ailleurs n'en donnait pas d'autre, que ce livre a été lu à Josias et que celui-ci a été profondément saisi par ce verset : Ton roi sera traîné en captivité (Deutéronome, 88, 36 - Talmud, Joma. p. 52 b.).

[234] Pour la réforme de Josias et la proscription de l'idolâtrie, ainsi que pour la célébration solennelle de la Pâque, voir Rois II, 23. Le psaume si a certainement été chanté à cette fête ; le texte indique qu'une partie du peuple (les dix tribus) était déjà exilée alors.

Notes ch. 10 [244] Sur la beauté de Jérusalem peu avant la destruction, voir Lamentations I, 1 ; IV, 12 ; Psaumes, 48, 3.

[247] Jérémie (34, 8 et suiv.) parle comme d'un fait positif d'un serment fait par le roi Sédécias pour l'affranchissement des esclaves, et de l'accomplissement de ce grand acte. Il résulte toutefois du verset 21 que, peu après la retraite momentanée des Chaldéens, les grands et les prêtres replacèrent dans la servitude les esclaves naguère émancipés.

Notes [270] On peut admettre aujourd'hui comme hors de discussion l'origine babylonienne des chapitres 40 et 66 d’Isaïe (une faible partie exceptée). Ce sont des discours prophétiques adressés aux exilés et dont l'auteur est désigné sous le nom d'Isaïe de Babylone ou d'Isaïe le second (Deutéro-Isaïe). Tous ces chapitres peuvent donc être considérés comme documents pour l'histoire matérielle et morale des Judéens pendant l'exil. — L'existence de prosélytes dans le pays de la captivité ressort d'Isaïe, chap. 56, vers. 3, 6 et 8, ainsi que du chap. 14, vers. 1, ce dernier portant, comme le chap. 13 qui s'y rattache, le titre de Prophéties contre Babylone et par suite appartenant d'une manière certaine à la période d'exil. — Dans Jérémie (chap. 10), se rencontre un verset (11) en langue chaldéenne, qui engage nettement les exilés à dire aux païens que leurs dieux ne sont que néant. D'où il suit que les zélés voulaient proprement faire de la propagande parmi les Chaldéens.

[272] Il n'est pas douteux que le Livre de Job a été fait pendant l'exil. L'introduction cite les Chaldéens comme peuple conquérant ; or ceux-ci dont joué un


NOTES JUSTIFICATIVES.

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ravagé la Judée (Sophonie 3, 6) ; on leur donne le nom de Gog, du pays de Magog, c’est-à-dire da Caucase.

Page 23i. Recueil de lois que j*at trouvé.

11 est hors de doute que le livre trouvé dans le temple sous le règne de Josias, le <t livre d’alliance n qui fit une si forte impression sur ce roi, était le Deutéronome ou cinquième livre de Moïse. C’est aussi l’opinion du Talmud. qni d’ailleurs n’en connaît pas d’autre, que ce livre a été lu à Josias et que celui-ci a été profondément saisi par ce verset Ton roi sera trainé en captivité (Deutér. 28, 36 Talmud, Joma. p. 52 b.).

Pages 234-235. Il fit disparaitre les diverses !dMa<rf<M. Pour la réforme de Josias et la proscription de l’idolâtrie, ainsi que pour la célébration solennelle de la Pique, voir Rois n, 23. Le psaume 8t a certainement été chanté à cette fête le texte indique qu’une partie du peuple (tes dix tribus) était déjà exilée alors.

Page 244. Jérusalem. une belle et populeuse ville.

Sur la beauté de Jérusalem peu avant la destruction, voir Lamentations I, 1 ; IV, 12 ; Psaumes, 48, 3.

Page 247. t~< édit royal imposa la M~Hc mesure aux nobles. Jérémie (34, 8 et suiv.) parle comme d’un fait positif d’an serment fait par le roi Sédécias pour l’affranchissement des esclaves, et de l’accomplissement de ce grand acte. Il résulte touMbis du verset 2t que. peu après ta retraite momentanée des Chatdéens, les grands et tes prêtres replacèrent dans la servitude tes esclaves naguère émancipés.

Page 270. Une partie des exilé.

On peut admettre aujourd’hui comme hors de discussion l’origine babylonienne des chapitres 40 et 66 disaîe (une faible partie exceptée). Ce sont des discours prophétiques adressés aux exilés et dont l’auteur est désigné sous le nom d’/Mfe de Babylone ou d’isate le second (Deutéro-Isaïe). Tons ces chapitres peuvent donc être considérés comme documents pour l’histoire matérielle et morale des Judéens pendant l’exil. L’existence de prosélytes dans te pays de ta captivité ressort d’Isale, chap. 56. vers. 3, 6 et 8, ainsi que du chap. 14, vers. t, ce dernier portant, comme le chap. 13 qui s’y rattache, le titre de Propitélies contre Babylone et par suite appartenant d’une manière certaine à la période d’exil. Dans Jérémie (chap. 10), se rencontre un ver. set (H) en langue chaldéenne, qui engage nettement tes exilés à dire aux païens que leurs dieux ne sont que néant. D’ou il suit que tes :<~ voulaient proprement faire de la propagande parmi les Chaldéens.

Page 272. Le Livre de Job.

Il n’est pas douteux que te Livre de Job a été fait pendant l’exil. L’introduction cite les Chaldéens comme penpte conquérant or ceux-ci n’ont joné un