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[6] Dans cette relation des exigences gabaonites (Sam. II, 31, 1-10), il faut lire, au lieu de : les fils de Michal : les fils de Merab, ainsi que l'a déjà fait remarquer le grammairien Jona Ibn-Djanach. L'événement doit, du reste, avoir eu lieu dans les premiers temps du règne de David, puisqu il est dit à ce propos que celui-ci, lors da châtiment expiatoire de la descendance de Saül, épargna Mephiboseth. Ce détail se rapporte, en effet, au récit du second livre de Samuel, chap. 9.

Notes chapitre 5 [100] Les Chroniques I, 17, 12, attribuent la défaite des Iduméens à Abisaï. Ce passage manque dans Sam. II, 8, 13, à la suite des mots : ... lorsqu'il revint battre les Araméens, [et Abisaï vainquit les Iduméens dans la vallée des Salines] 18.000 hommes. Ce récit est distinct de celui des Rois 1, 11, 15 et suiv., qui se rapporte à l'extermination des Iduméens par Joab.

[104] Une observation faite déjà, paraît-il, par le Talmud (Sanhédrin, p. 69 b.) et qui explique la haine d'Achitophel envers David, a échappé aux historiens modernes. Bethsabée était petite-fille d'Achitophel. Dans Sam. II, 11, 3, elle est appelée aussi fille d'Éliam, que le même livre (chap. 23, 34) présente comme fils d'Achitophel. Celui-ci jugea donc l'honneur de sa famille atteint par la conduite de David envers sa petite-fille et, de fidèle conseiller du roi, devint son mortel ennemi. Achitophel a certainement poussé le faible et vaniteux Absalon à la révolte contre son père, afin de se venger de ce dernier.

[118] Sam. II, 20, 18 : Ils devaient demander à Abel ; et c'était fini. Les Septante ont rendu cet obscur passage avec beaucoup de clarté, en traduisant : Ils devaient demander à Abel et à Dan. (Au lieu de wè-chen ils ont lu wé-Dan). Ils traduisent avec une égale justesse les versets 18 et 19. Il suit de là que le séditieux Schéba a trouvé un refuge et de l'assistance dans les deux villes du nord, Abel et Dan. [4] II Samuel, XXIII.


[140] La tolérance que montrait Salomon, en permettant d'élever des autels idolâtres sur le mont des Oliviers, ne procédait pas seulement d'un sentiment d'indulgence pour ses femmes païennes ; c'était encore une concession faite aux sociétés de commerce étrangères établies à Jérusalem. D'après les Rois II, 23, 13, il existait aussi dans la capitale un sanctuaire consacré à l'Astarté des Sidoniens, c'est-à-dire des Phéniciens. Comme Salomon entretenait de très étroites relations avec la Phénicie ; il est à croire que des marchands de ce pays qui, pour la facilité de leur trafic, possédaient des comptoirs à Jérusalem, avaient