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I. Un nouvel apôtre vient de nous grossir la phalange des apôtres, qui lui ont ouvert leurs rangs ; les saints ont attiré vers eux le saint, les athlètes l’athlète, les victorieux le victorieux, les cœurs purs l’âme sans tache, les serviteurs du Verbe le héraut du Verbe. Notre père est digne d’envie, lui qui habite avec les apôtres et qui s’est rendu auprès du Christ ; nous, nous sommes bien à plaindre : nous voilà devenus orphelins dans un temps qui ne nous permet guère de nous féliciter d’avoir eu un tel père. Il valait mieux pour lui