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nomiques, les opérations géométriques de la Caille, et les plans particuliers qui avoient été levés, a été publiée en 1797 (an 5), par ordre du ministre de la marine, et m’a été donnée par Buache. Une nouvelle édition, rectifiée d’après les dessins envoyés par l’auteur, a paru en 1802 ; jusqu’ici c’est la meilleure que l’on connoisse de ces îles.

Dans l’almanach de l’Île-de-France, que je n’ai pu trouver à Paris, Lislet a inséré des Mémoires, entr’autres, la description du Pitrebot, l’une des plus hautes montagnes de l’île[1].

L’institut, devenu légataire des diverses académies de Paris, publiera sans doute une précieuse collection de Mémoires qui sont en manuscrit dans ses archives. On y trouve la relation d’un voyage de Lislet à la baie de Sainte-Luce, île de Madagascar, que vient d’imprimer Malte-Brun dans ses annales des voyages ; elle est accompagnée d’une

  1. Ce fait m’est communiqué par un botaniste distingué, Aubert du Petit-Thouars, qui a résidé dix ans dans cette colonie.