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Pratt proclame Hubert Pott le père de la poésie élégiaque en Hollande[1] ; et dans l’édition donnée à Middelbourg des Œuvres de Beronicius, l’estampe placée au frontispice représente Apollon couronnant de lauriers le poëte ramoneur[2].

De nos jours, un domestique de Glats, en Silésie, s’est fait remarquer par ses romans[3]. Bloomfield, valet de charrue, a publié des poésies imprimées plusieurs fois, et dont une partie a été traduite dans notre langue[4]. Greensted, servante à Maidstone, et une simple laitière de Bristol, Anne Yearsley, se sont placées au rang des poëtes. Les malheurs des Nègres ont été l’objet des chants de cette dernière, dont les

  1. V. Pratt, t. II, p. 208.
  2. Beronicius a fait des poésies latines ; son poëme en deux livres, intitulé : Georgarchontomachia, ou Combat des paysans et des grands, a été traduit en vers hollandais, et le tout a été réimprimé in-8o, à Middelbourg, en 1766.
  3. V. La Prusse littéraire, par Denina, article Peyneman.
  4. V. Contes et Chansons champêtres, par Robert Bloomfield, traduit par de La Vaisse, in-8o, Paris 1802.