nies[1]. À ces noms respectables, il faut joindre Willeberforce, Clarckson ; et d’autres hommes qui ont concouru à cette entreprise, par leur argent, leurs écrits, leurs conseils ; ce sont les mêmes dont le zèle éclairé et l’imperturbable persévérance ont enfin obtenu le bill qui abolit la traite.
La législature y ajoutera sans doute des mesures d’exécution dont la nécessité est démontrée par Willeberforce, dans sa lettre à ses commettans de l’Yorkshire[2]. Cette abolition rappelera à jamais le trait le plus honorable de sa vie publique. Il seroit digne de lui de tourner actuellement ses regards vers cette île martyrisée depuis des siècles ; vers cette Irlande où quatre millions d’individus sont frappés de l’exhérédation politique, calomniés et persécutés comme catholiques, par le gouvernement d’une nation qui a tant vanté la liberté et la tolérance. Si, malgré