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grande ressource, — une ressource dernière, il est vrai, — mais plus que suffisante pour le sauver d’un désastre.

— Sa propriété de Blancastel ?…

— Oui, monsieur, répondit Valentine.

— Il ne l’a plus.

— Il ne l’a plus ?

— Elle est en vente.

— Et qui l’aurait mise en vente ? s’écria Valentine avec autant d’effroi que d’incrédulité.

— Ses créanciers.

— En êtes-vous bien sûr, monsieur de Fabry ?

Fabry sortit une affiche de sa poche, et la mit sous les yeux de Valentine ; il la lut lui-même :

« Vente par expropriation forcée, à la requête des héritiers Beauvoisin, des bois, de la forêt, des fermes, des prairies et de toutes les autres dépendances de la seigneurie de Blancastel, appartenant à M. le marquis Georges de Blancastel. »

Il fallait bien courber la tête devant l’écrasante réalité de cette affiche.

— Oh ! mon Dieu ! dit Valentine, les yeux au ciel, ce