Page:Gozlan - Les martyrs inconnus, 1866.djvu/65

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Georges l’avait déjà prise par la main, et, en la présentant à ses amis, il leur dit :

— Messieurs, dans quelques jours, madame la marquise de Blancastel.

Les amis de Georges s’inclinèrent avec respect.

Chabert fut le premier à complimenter Blancastel et sa jolie future.

— Nous vous félicitons tous les deux.

— Monsieur de Chabert, je vous remercie pour Georges et pour moi, répondit gracieusement Valentine.

Ce fut le tour de Fabry.

— Nous nous joignons à notre ami Chabert, n’ayant pas de meilleur compliment à vous adresser à l’un et à l’autre.

— Mille grâces, messieurs, mais le thé refroidit.

— Excellent ! fit Chabert en buvant son thé, où il avait versé par pure distraction trois ou quatre petits verres de rhum, habitude du désert.

— Adrianoff ? dit Duportail en mêlant beaucoup de lait à son thé, autre manière de dénaturer le thé et de faire