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les années. À tout hasard, il s’en tiendrait à son opinion défavorable sur lui ; le pari de deux cent cinquante mille francs, le voyage en Chine, le retour au château, n’étaient pas propres à la modifier. Jusqu’au retour de lord Glenmour, qu’il désirait plus instamment que jamais, il ne renonçait pas à épier la conduite de cet excellent ami de la maison.

Il se disait avec raison que si ce faux prétexte de voyage en Chine était un moyen, le retour au château ne pouvait manquer d’avoir un but. Ce but, le docteur ne se le dissimulait pas maintenant, était la séduction de lady Glenmour, qu’il jugeait beaucoup plus à plaindre qu’à blâmer de ne pas résister davantage au charme particulier qu’elle ressentait en la compagnie de sir Caskil.

Ce surcroît d’attention de la part du docteur amena pour lui, quelques jours après la réinstallation au château du comte de Madoc, une