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Roquette, près de la barrière d’Aulnay. Le postillon siffle, l’ombre des quatre chevaux se projette devant le bureau de l’octroi.

À deux cents pas plus loin, deux hommes cachés sous leur manteau se rencontrent hors des murs, à une petite distance de la barrière des Amandiers qui précède celle d’Aulnay : ils cherchent à se reconnaître ; ils se sont reconnus ; ils marchent l’un à côté de l’autre sans se parler.

Au bout de quelques minutes, l’un dit à l’autre : C’est ici.

— Ici ! mais c’est le cimetière du Père La Chaise.

— Précisément.

— Que prétendez-vous, mylord ?

— Y entrer…

— Et comment ? Cette palissade en bois…

— Elle n’est pas assez élevée, Monsieur le comte, pour que, appuyé sur la crosse de cette