Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/278

Cette page a été validée par deux contributeurs.

van qu’occupait sa femme il n’y avait qu’un instant ; il alla ensuite vers l’alcôve de lady Glenmour, en écarta les rideaux…

— Grand Dieu ! s’écria-t-elle, qu’est-ce donc que j’aperçois sur ce canapé ?… ce visage pâle !…

— Plus bas, mylady… vous avez promis d’avoir du courage. Ce cadavre est celui de votre demoiselle de compagnie…

— Paquerette !!

— Morte cette nuit.

— Morte !… mais pourquoi, mylord, ce funèbre spectacle offert à mes regards ?

— Vos questions, mylady, prolongeraient d’une manière nuisible à mon projet le temps fort restreint que j’ai à donner à son exécution…

— Mais que faites-vous, mylord ? que faites-vous ?… de grâce !…

— J’ôte les diamants, les perles et les fleurs