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ce moment tous les regards n’eussent été tournés, non du côté du rideau, près de se lever une dernière fois, mais vers une loge du milieu.

Le magnétisme général l’entraîne, sa vue se porte vers cette loge… Il pousse un cri de rage qui s’éteint dans le murmure de la foule. Il se précipite, furieux, dans les couloirs, s’élance à travers les marches qui conduisent aux galeries supérieures, où il a vu sa femme, mais dans la confusion de ses idées qui bouillonnent, il ne sait ni où il est ni où il va.

Ce labyrinthe brumeux de marches, d’escaliers, de couloirs à demi obscurs, confondent toutes ses notions… Sa tête n’y est plus… ses pieds seuls et ses lèvres s’agitent… Ses pas tombent au hasard, ses lèvres répètent avec frénésie… Madoc ! Mousseline… lady Glenmour… lady Glenmour… Madoc… Mousseline… C’est qu’il les a vus tous les trois sur