que le comte de Madoc vous a corrompus, achetés comme mes valets, vous et Tancrède, et toute mon infâme maison ?… »
— Il m’aurait aussi acheté, moi, dit en plaisantant le comte de Madoc, enchanté au milieu de son apparente incrédulité, du ton de conviction de cette étrange lettre.
« N’importe ! je suffirai seul à ma vengeance. Je lui consacre toute ma vie, tous mes instants, toute ma raison… si je l’ai encore… Oh ! que de sang ! que de sang !… il me faut. Aurai-je jamais mon compte ?… »
— Pauvre ami, murmura Madoc, qu’il arrive vite pour que nous le désabusions.
« Je viens de voir un des chefs de l’amirauté, afin de le prévenir que je n’attendrai pas les quatre jours que je devrais encore passer à Londres pour obtenir la permission de quitter l’Angleterre. »