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— C’est la fin du secret, mylady. Effrayé de savoir le comte de Madoc à Paris, lord Glenmour m’a écrit pour me prier de charger Tancrède et sir Archibal Caskil de veiller soigneusement auprès de votre personne…

— Toujours dans la crainte du comte de Madoc.

— Oui, mylady. Se voyant obligé de partir, Tancrède a pensé avec effroi que vous n’auriez plus auprès de vous votre meilleur défenseur, et tel est le motif pour lequel il vous a crue perdue. S’il vous a ensuite engagée à voir Paquerette, de qui il tenait probablement que le comte de Madoc est à Paris, c’est que Paquerette, lectrice ordinairement très discrète, ne lui avait fait cette révélation que sous la condition absolue du serment… Voilà tout ce secret.

— On ne saurait dire, en vérité, s’écria