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fit conduire chez elle. Elle envoya dire ensuite au faux sir Archibald Caskil que s’étant trouvée tout-à-coup indisposée, elle avait été obligée de quitter la soirée de la comtesse de Boulac. Elle le priait de présenter ses excuses à cette excellente dame.

— Encore une question ? dit le marquis de Saint-Luc : ce boudoir où l’avait introduite Tancrède était celui de Mousseline ?…

— Vous l’avez deviné.

— Les deux maisons, celle de Mousseline et de la comtesse de Boulac étaient donc voisines ?

— Voisines et adossées. Celle de la comtesse de Boulac était dans la rue du Mont-Blanc ; celle de Mousseline à l’angle d’une des rues transversales. Un simple mur les séparait ; ce mur fut percé, et d’une maison à