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entrée dans les salons de la comtesse de Boulac.

Au fond de toutes les pièces qui enfilaient l’une dans l’autre était une dernière pièce formant le coude et destinée aux joueurs. Soit qu’elle fût trop éloignée, soit qu’elle fût trop fraîche, personne, excepté Tancrède, n’y était allé ; et encore n’y était-il allé que parce que le faux Archibald Caskil avait dit assez haut pour qu’il l’entendît : « C’est étrange ! tout le monde ignore ici qu’il y a une surprise au bout de cette galerie. »

La surprise était en ceci, qu’au lieu de fermer la galerie, cette pièce éloignée donnait naissance à un couloir élégamment drapé, bordé à droite et à gauche de pots de fleurs.

Des lumières douces et cachées éclairaient ce passage mystérieux, conduisant, ce qui était extraordinaire, vu la largeur que cela