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victoire ou sa chute dépendait donc de la promptitude des coups qu’il comptait encore frapper. Et il fallait si bien s’y prendre, que Glenmour arrivât juste au moment où son déshonneur longtemps miné, éclaterait en pièces.

Il était donc plus que temps de se débarrasser du chevalier Tancrède, toujours de plus en plus noyé dans la contemplation extatique de lady Glenmour. « Puisqu’il veut l’aimer seul, pensa Madoc en ricanant, qu’il tente de l’avoir ! » et il passa dans une autre pièce.

Il parut renoncer tout à fait à tenir compagnie à lady Glenmour. Tancrède, dupe de cette tactique, respira ; sa première pensée de liberté fut de réaliser un projet de jeune homme, un plan qu’il roulait dans sa tête depuis son