Page:Gozlan - Les Nuits du Père Lachaise, tome 3, A. Lemerle, 1845.djvu/170

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— En vérité, je ne vous comprends pas ; c’est vous qui boudez, vous, qui êtes cause de la mauvaise humeur de lady Glenmour.

Tancrède, se maîtrisant à peine, répondit avec un sourire aigre qu’il s’efforça de rendre charmant :

— Merci ! mille fois merci ! sir Caskil, je vais réparer ma maladresse. Comptez-y.

Le comte de Madoc quitta le salon ; Tancrède se leva alors, et prenant la main de lady Glenmour fort étonnée de ce mouvement qu’elle ne comprenait pas après une réponse inconvenante, il lui dit : Mylady n’allez pas à cette soirée…

— Et pourquoi n’irais-je pas à cette soirée, s’il vous plaît ?

— Parce qu’il ne convient pas que vous y alliez.