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la voir et de sa place elle pouvait le voir dans une des deux glaces latérales fixées aux deux côtés de la loge.

Ce n’est que dans la salle que lady Glenmour et Tancrède remarquèrent la riche et élégante toilette du comte sur laquelle leur attention ne s’était pas portée dans la demi-obscurité de la voiture.

Voulant qu’il n’y eût pas d’erreur, pas de doute de la part du public sur son identité, le comte de Madoc s’était habillé comme l’avant-veille, et il était délicieusement mis.

À une époque effacée, où l’on ne peut citer ni la couleur des étoffes puisqu’elles ont toujours à peu près la même couleur, ni la finesse des broderies puisqu’on n’en porte plus, il devient fort difficile de préciser la supériorité d’une toilette d’homme sur une autre toilette.

Cette supériorité est presque tout entière dans les façons, la tournure, les mouvements,